La fin de l’année est l’occasion, pour nos capitaines, de revenir sur la saison qui s’achève. Cette année, ces capitaines nous rappellent l’ampleur de nos chantiers, la dévotion de nos équipes et l’importance de nos programmes.
Comme le souligne Alexis Roy-Touchette, 2023 fut d’abord l’objet d’ambitieux chantiers, à commencer par celui de l’EcoMaris 1, voilier-école fondateur de notre organisme. Avant que nos équipes n’en repeignent les cales, elles ont démonté le navire pour procéder à une vaste opération de sablage, laquelle aura permis de travailler sur le métal afin de prévenir la corrosion. Le bateau a ensuite été remonté à temps pour la saison de navigation, qu’aucun problème n’est venu entraver : « au final, notre chantier colossal en aura donc valu la peine », constate Alexis. Ce dernier salue l’immense labeur pris en charge par le personnel de chantier de l’EcoMaris 2, nouveau navire qui transportera des élèves et des écotouristes dès 2024. Notre deuxième bateau a subi un traitement similaire à celui de l’EcoMaris 1, en plus de recevoir une extension. EcoMaris l’a adapté aux normes de Transports Canada, en y ajoutant une murale réalisée par le projet TYXNA.
Alexis Roy-Touchette
Pour Charles-Olivier Bonnardeaux, 2023 coïncide avec l’obtention de nombreuses certifications par les membres de nos équipages. Il célèbre notamment l’acquisition de cinq brevets d’officiers : « je salue ces accomplissements, ainsi qu’une inspirante saison de navigation bercée par le brouillard. » Charles-Olivier souligne aussi le retour d’un groupe d’adolescent.e.s sur l’EcoMaris 1, dans le cadre des expéditions Des navires aux rivages lancées en partenariat avec Broad Reach Canada. Il se réjouit, enfin, de l’expédition Brion23 dédiée à l’observation des requins aux Îles de la Madeleine.
Charles-Olivier Bonnardeaux
Pour Lancelot Tremblay, « c’est la fin d’une magnifique saison qui a eu lieu sur une mer plutôt clémente ». Il nous rappelle l’importance des programmes d’EcoMaris, confiant notamment son plaisir d’avoir accompagné Cabestan dont il célèbre l’efficacité, l’introspection, l’esprit de communauté et les souvenirs marquants. Pour Lancelot, les séjours Cabestan sont « remplis d'intensité et d’une foule d'émotions réparatrices ». Quant à Fleuve des origines, il y voit un moyen de favoriser la guérison et la réconciliation. Le capitaine a aussi soutenu le projet Des navires aux rivages, qu’il considère comme l’un de ses coups de cœur de l’année.
Lancelot Tremblay
En 2023, EcoMaris accueillait également une nouvelle capitaine au sein de l’équipage de la Route des possibles. Mylaine Lamarche décrit son premier séjour parmi nous comme ayant été « ni plus ni moins qu’extraordinaire. Ce fut le plus beau voyage de ma vie professionnelle. » Elle constate que les femmes de RDP ont tissé des liens serrés dans un climat d’entraide qui perdure à ce jour. Dans le cadre de sa première expédition sur un bateau 100% féminin, elle a découvert une « énergie positive et exempte de compétition. Un climat marqué par le plaisir, le réconfort et la liberté d’être soi-même, sans la pression du regard extérieur. » Sur le plan personnel, le séjour a permis à Mylaine de sortir de sa zone de confort.
Mylaine Lamarche
Naturellement solitaire, elle a pu s’ouvrir au public et se nourrir de la vocation sociale d’EcoMaris, qu’elle a grandement appréciée. « Ce fut également l’occasion, pour moi, de renouer avec mon premier amour : les grands voiliers. Quelle chance d’avoir pu le faire sur un navire qui sert aussi bien sa mission. » Elle se sent choyée d’avoir rejoint nos rangs à un moment charnière de notre croissance : « cela m’a permis de découvrir une organisation hautement professionnelle et soucieuse de ses équipages. » Quant à la beauté du fleuve, nul.le n’y reste insensible : « j’ai pu m’y laisser porter par la brume et le vent (...), terminant les ancrages dans des paysages à couper le souffle. »
C’est donc comblée et sereine que l’équipe d’EcoMaris termine une saison qui aura conquis le cœur de ses capitaines.